On verra bien demAin

A Lcc, A Kmy…

Un lourd silence pesait sur ma chambre !
où la nuit encensée sentait fort l’ambre.
Et à deux heures sans bruit tous sont partis.
Très vite ma vie a pris un goût d’ennui.

Je voyais tant d’images tristes et obscures !
comme dans une pièce où les scènes sont dures.
Pour les mois à venir rien de drôle.
La vie nous réservait des mauvais rôles.

Les souvenirs tranchaient comme des sabres !
j’étais mal à l’aise seul dans ma chambre.
Et à l’horizon aucun bon présage.
Mieux valait très vite tourner la page.

Alors je me suis glissé dans mon lit
pour chevaucher les rêves les plus sublimes
Ceux qui chaque nuit égayent la vie
Et nous font croire en un monde sans abîme.

Aujourd’hui je suis encore dans ces rêves !
je prie pour que rien ne me les enlève.
Ils me permettent de ne pas craquer.
Ou très vite de devenir aliéné.

Nicolas QUENTIN
Heillecourt, 17 Avril 2000

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